Pieux souvenir[1] de la
Première communion de Monsieur Pierre Van der Espt
faite en l'Église de le 1889[2]
O souvenir heureux du jour incomparable,
Où le Seigneur m'admit à l'honneur de sa table,
pour la première fois! O Bienheureux festin!
O mystère d'amour, o secret tout divin!
Que ferai-je, o mon Dieu? Comment me rendre digne
D'un don si ravissant, d'un honneur si insigne?
Que ferai-je, Parents, Amis, Frères et Soeurs?
Je me perds à chercher, je ne trouve que pleurs!
Mais non, ne pleurons pas! Travaillons à l'envie;
Méritons qu'au grand jour au banquet de la Vie,
A l'Eternel banquet, réunis, vous et moi,
Sans voile nous voyons ce que cache la Foi!
Là nous saluerons d'un moins indigne hommage
Le Dieu qui ce jourd'hui, ne donnant en partage
Et Son Corps et Son Sang et Sa Divinité,
Nous montre le chemin de l'Immortalité.
Où le Seigneur m'admit à l'honneur de sa table,
pour la première fois! O Bienheureux festin!
O mystère d'amour, o secret tout divin!
Que ferai-je, o mon Dieu? Comment me rendre digne
D'un don si ravissant, d'un honneur si insigne?
Que ferai-je, Parents, Amis, Frères et Soeurs?
Je me perds à chercher, je ne trouve que pleurs!
Mais non, ne pleurons pas! Travaillons à l'envie;
Méritons qu'au grand jour au banquet de la Vie,
A l'Eternel banquet, réunis, vous et moi,
Sans voile nous voyons ce que cache la Foi!
Là nous saluerons d'un moins indigne hommage
Le Dieu qui ce jourd'hui, ne donnant en partage
Et Son Corps et Son Sang et Sa Divinité,
Nous montre le chemin de l'Immortalité.
Pierre Van der Espt.
Prière à la chere Dame V. d. E. de me permettre de corriger les épreuves avant l’impression définitive.
Guido Gezelle
p2