Monsieur,
Confiant en votre bonté, j’ose m’adresser à vous pour un grand plaisir: Etant en relations intimes, avec un Monsieur (veuf) Anversois xxxx xxxx enfant xxxx faixx sa première communion, je prends la respectueuse liberté de vous prier de vouloir bien me composer quelques vers flamands, à ce sujet.
Je crois, Monsieur, qu’il ne serait pas inutile de vous donner quelques détails, qui pourraient servir à votre aimable composition.
p2Ce Monsieur, veuf avec deux enfants dont l’ainée à quatorze ans, a perdu sa dame il y a cinq ans, les enfants sont élevées par une servante, Thérèse, toute dévouée à eux, qui tâche par tous les moyens possibles à leur donner une instruction aussi solide, qu’une éducation chrétienne.
Si votre bonté, Monsieur, est assez grande, pour me faire ce plaisir, je désire que vous fassiez comprendre dans votre petite poësie, combien Anna doit aimer et chérir son père et sa sœur Octavie, combien elle doit prier Dieu pour sa chère mère et combien elle doit respecter la vieille Thérèse qui consacre sa vie et qui se donne entièrement pour leur bonheur.
J’espère, Monsieur, que vous
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