Lettre à M. le Doyen de Courtrai.[1]
A ce que j'apprends, la santé de Mr Gezelle ne se rétablit que très imparfaitement. Le Dr Verriest, son ancien élève et son ami, le croit menacé de méningite, maladie qui pourrait l'emporter en fort peu de temps.
Je suis porté à croire que le docteur n'a pas tort.
La guérison radicale de Mr Gezelle n'est possible, paraît-il, qu'à la condition d'un repos absolu.
C'est pourquoi le docteur susdit, présentement à Leipsich, engage Mr le vicaire Gezelle à l'aller rejoindre, répondant généreusement de tous les frais.
Tel est le rapport que le frère du docteur, professeur de rhétorique à Roulers, m'a fait transmettre. Avant que d'y donner la moindre suite, je demande à connaître votre avis motivé.
+J. J. Evêque de Bruges