Lettre à M. le chanoine Vande Putte, Doyen de Courtrai.
Vous connaissez l’attitude pris par Sœur Marie Constance. Elle soutient qu’elle n’a pas fourni de dot en espèces, elle l’a donnée en froment & denrées.
La difficulté ne gît point là, puisque la sœur ne saurait prouver juridiquement ce qu’elle avance. Mais ayant été employée aux ouvrages manuels, elle serait admise à réclamer des gages.
Mme la Supérieure & Mr le Directeur feront bien de temporiser, tout en exigeant d’elle qu’elle se conforme à la règle. Si elle refuse de se soumettre, il faut lui faire connaître l’ordre que je donne de me dénoncer sa conduite.
Peut-être aussi une sœur jouissant de sa confiance pourrait-elle parvenir à la calmer & à lui faire accepter une transaction secrètement convenue avec la Supérieure. Dans tous les cas, il faudra un écrit solide, portant déclaration qu’elle n’a rien à réclamer ni de la maison, ni de la Supérieure, ni d’aucune des sœurs, énumérées par leur nom de famille.
Etes-vous plus content de M. Gezelle? J’ai reçu une seconde lettre, assez bonne de Mrs. Smith. J’ai évité jusqu’ici de répondre.