Je m’empresse de répondre quelques mots à votre lettre que je viens de recevoir.
1° Soyez tranquilles par rapport au fait arrivé avant notre entrevue à Cortemarck, et dont vous venez de nouveau de m’exposer quelques circonstances attenuants.
2° Vous n’êtes pas dans l’illusion par rapport aux autres faits que vous m’exposez dans votre dernière lettre; vous pouvez vous permettre dans la suite, ce que vous vous êtes permis jusqu’à présent.
3° Vous pouvez permettre aux pénitents, dont vous me parlez, la communion de touts les semaines en excitant cependant le second à plus de régularité.p2Je tiens assez à avoir les objets qui me sont échus en lotterie, c’est pourquoi je désire recevoir les oeuvres de Bonald. Lorsque ma bourse me le permettra je vous donnerai quelque chose pour honorer le très saint sacrament dans l’Eglise de petit séminaire. Je ne puis vous exciter trop à faire tout ce qui est en vous pour accroître la direction des élèves envers le très saint sacrement.
Lorsque vous m’écrivez encore des lettres confidentielles il suffira de signer par votre prénom. Je crois que l’année passée vous n’avez pas pû assister à la retraite. N’auriez-vous pas le désir de le faire cette année?
Monsieur l’abbé Gezelle professeur
au petit-séminaire
Roulers.