Dunkerque le 13 septembre 1886
Très vénéré Monsieur l'abbé.
Ainsi que j'ai l'honneur de vous le dire lorsque je vous ai vu il y a quelques semaines, je vous avais écrit au mois de janvier[1] dernier pour me faire comprendre un nombre de vos souscripteurs. Cette lettre que je croyais partie pour Courtrai et qui par malchance s'est trouvée plusieurs fois égarée, vient d'être retrouveé par moi. Je vous l'envoie aujourd'hui sans y changer un mot, car je ne saurais adhérer en ce moment avec plus de chaleur sympathique à votre plan.
Je pars demain pour Cassel, ou je compte rester trois semaines
J'ai écrit ces jours passés à M. Eugène Cortyl afin de savoir si des dispositions ont été prises pour le jour et le lieu de notre réunion d’Ypres[2] au sujet de laquelle je suis encore sans nouvelles.
Respect et affection.
A. Bonvarlet