Si je ne vous ai pas remercié plus tôt de l'obligeance que vous avez eue de traduire le petit poème, dont je vous avais envoyé une copie assez défectueuse, l'original était peu lisible, c'est que j'étais à Bruxelles. J'y ai passé une semaine travaillant aux Archives du royaume et à lap2Bibliothèque Royale à la biographie de Mgr Pintaflour, qui, enfant de notre pays, occupa le[1] siège de Tournai à la fin du XVIe siècle.[2]
Je regrette, et tous nos confrères regretteront avec moi, de ne point vous voir demain à Hazebrouck. J'aurai soin de vous adresser un compte-rendu de la séance, qui vous mettra au courant des travaux, dont il sera donné lecture. La séance s'annonce comme devant être particulièrement intéressante: M.r. de Coussemaker, à qui j'ai fait part de votre état de souffrancep3et qui se joint à moi pour vous souhaiter un prompt et entier rétablissement, doit nous lire la préface d'une étude historique et linguistique de la Keure d'Hazebrouck de 1336.[3] Mgr Dehaisnes dira: ce qu'a été, ce qu'est aujourd'hui et surtout ce que doit être, au point de vue[4] des études historiques, notre Comité flamand.
Fidèle à la consigne, que vous me donnez, je ne dira mot de la candidature de notre cher président; si cette désignation était confirmée par votre docte etp4éminente assemblée, ce serait un honneur qui rejaillirait en partie sur notre chère société et dont tous ses membres seraient particulièrement fiers.
Merci de nouveau, cher et honoré confrère, de la traduction[5] que vous avez bien voulu faire; mais je tiens trop à ce que l'original, la petite poèsie flamande pleine de charme et de naïveté[6] nous soit lue par vous pour que je ne la réserve pas pour la prochaine réunion, où nous aurons l'honneur et le plaisir de vous voir et de vous entendre
Prière de demander à l'occasion à Mr Jean Van Ruymbeke sa cotisation 2 années à 7.50 toujours en souffrance.