Mon mari qui a eu l’honneur et le plaisir de dîner avec vous hier chez Monsieur Verriest, m’a dit que vous connaissiez une bonne servante, hors de service pour le moment. Vous savez, Monsieur le Vicaire, qu’un

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et qu’il faut une fille sachant bien travailler et qui soit habilee. Maintenant celle dont vous parlez, sort-elle d’une maison à peu près comme la nôtre? connaît-elle une cuisine bourgeoise. Sait-elle laver et repasser? et une des plus graves questions est-elle probe et à-t-elle de l’ordres? Je sais que pour un ecclésiastique

p2il est difficile de répondre à toutes ces questions et à bien d’autres que les ménagères posent à une nouvelle servante. Veuillez simplement lui demander si elle ne craint pas le travail et si vous croyez qu’elle puisse me convenir, soyez aussi bon, Monsieur le Vicaire, que de me l’envoyer l’un ou l’autre jour de la semaine prochaine. Elle peut se trouver à la gare de Thielt à 91/2 h. et repartir à 11 heures pour être à Courtrai vers 121/2 h. Il est entendu que je me trouverai à la gare si je connais le jour et l’heure de son arrivée, et que je paierai son coupon de troisème aller et retour.p3Je vous suis bien reconnaissante, Monsieur le Vicaire, pour toutes vos bontés et je suis toujours heureuse de vous être utile à l’occasion.

En attendant de vos bonnes nouvelles, je vous prie d’agréer l’assurance de ma parfaite considération.