Ne trouveriez-vous pas bon de faire ressortir dans un nouvel article[1] sur la nouvelle école des filles à Bruges, le tort que fait la Régence à toutes les institutions privées de jeunes filles, qui sont très bien dirigées à Bruges, et qui ont toute la confiance des parents et du clergé. C’est avec l’argent des contribuables qu’on fait la concurrence à des personnes qui doivent elles même contribuer à payer cette concurrence et payer aussi la cause dep2leur ruine. Que diraient les marchands, les négotiants si avec leur argent la Régence voulait s’établir marchand ou négotiant pour tuer le commerce de ses subordonnés?
On comprendrait la sollicitude de la Régence pour établir une ecole de filles, si en ville il n’y avait pas d’écoles de filles; mais il y en a un grand nombre qui toutes marchent très bien.
De differents cotés j’ai entendu des critiques sur les petites articles touchant le Roi et la Reine d’anglep3terre[2] Prenez pour règle de parler toujours d’une manière convenable de l’autorité royale. Je vous ai fait dans le temps la même observation par rapport à l’Empéreur des Français. Dès qu’il transpire qu’une feuille est dirigée par un prêtre, celui-ci doit prendre d’autant plus de précautions afin que l’ennemi n’ait rien de mal à dire.