Bien-aimé Frère,
Votre petite soeur Florence vous ferait pitié, si à l'occasion de la nouvelle année, elle allait vous souhaiter des richesses et des prospérités temporelles et tout ce que le monde appelle bonheur.
Pareil langage ne vous plai-p2rait pas, Mais quels voeux faut-il pour trouver le chemin de votre coeur? oh, je ne sais, mais je prie le bon Jésus de vous unir si étroitement à lui que vous viviez de la vie des anges sur la terre dans le temps, de telle sorte que vous y soyez habitué quand vous commen-p3cerez la bienheureuse éternité. Tels sont les voeux bien sincères, cher Frère de
Votre attachée soeur,
Florence Gezelle.
Bruges le 1er Janvier 1858