C'est d'un lit de souffrances, où me cloue une fracture de la cuisse que je dicte ces quelques mots. Un de nos vicaires projette de donner au patronage qu'il dirige une soirée récréative. Comme les ouvriers qui composent cette société sont bailleulois et par conséquent flamand il voudrait clore le spectacle par un chant flamand, qui rappelat leur origine et leur langue maternelle. Ilp2a entendu jadis en Belgique un chant patriotique flamand, qui l'a beaucoup impressionné: c'est le Lion de Flandre. Il est venu me demander de le lui procurer. Ne sachant à quel saint me vouer, j'ai pensé à votre obligeance. Ne pourriez-vous m'acheter quelque part et m'envoier: der Vlaamsch Leeuw. Vous me diriez bien franchement ce que vous auriez deboursé pour l'aquisition des paroles et de la musique de ce chant flamand.
Je puis vous donner de bonnes nouvelles de la soeur supérieure de notre hospicep3à qui je parle quelque fois de vous.